mercredi 8 janvier 2014

Bonne année 2014 (en retard) et mise au point

Bonne année 2014 (en retard) et mise au point

Bonjour à tous, et bonne année, puisse-t-elle vous occasionner moult aventures, rencontres et bonheur.

Et une bonne récupération de cuite, cela dit en passant.

Avant toutes choses, j'aimerais m'excuser pour ma grande absence sur le blog. Mea culpa, sorry, gomen nasai, tout ça tout ça. Les retours faibles sur le dernier article en plus de la période de travail la plus intensive du semestre a quelque peu rongé mes ambitions de blogueur. On s'aperçoit vite que tenir un blog, c'est un investissement, parfois à plein temps, et qu'il faut avoir non seulement la force mais aussi la volonté de l'utiliser régulièrement pour satisfaire ce que l'on souhaite réaliser par son biais.

Ceci dit, je ne compte pas m'étendre sur le tire-larmes, mais j'ai imaginé qu'une mise au point s'imposait afin que tous sachent quel va être l'avenir du blog et de son rédacteur :

Je vais dans un premier temps supprimer le dernier article sur la différence. C'était d'une part un coup d'essai dans un type de structure et de rédaction inédite pour ma part, et il semblerait que la mayonnaise n'ait absolument pas pris, d'abord parce qu'il a été rédigé à chaud et ensuite parce qu'il n'est absolument pas impartial, ce qui est pourtant nécessaire pour que divers points de vues s'identifient à ce que l'auteur souhaite véhiculer. 

Ladite mayonnaise qui n'a pas pris. Bon appétit.

Ensuite, au niveau de la régularité de la rédaction des articles, je m'engage à m'y remettre dès que possible, bien que j'ai une vie professionnelle et sociale à côté (oui)(je vous jure). Je remercie par ailleurs le public qui me lit, cela est gratifiant de savoir que je ne suis pas insignifiant dans la bulle Internet. Evidemment, la notoriété ne s'acquiert pas automatiquement, il est donc logique que le nombre de lecteurs soit relativement bas et que les échanges entre les lecteurs dans les commentaires ou la page Facebook soient quasiment inexistants. J'encourage vivement ceux qui prennent le temps et la peine de me lire (oui je sais que c'est là une torture) de commenter, partager leur ressenti sur ce qui est écrit pour qu'un échange, une évolution se fasse dans les débats que je crée par les lignes que je tape sur mon clavier. C'était l'intention de base lorsque se blog a vu le jour : faire réfléchir les autres, leur apporter un point de vue (parfois acquis, certes) afin qu'un échange, un dialogue se fasse. Même un "C dla merd cKe tékri sal PD lol" me fera chaud au cœur. 

J'encourage également le partage des articles dans des milieux que vous suggérez propice à l'intérêt de tels sujets que je sais malheureusement sans intérêt pour un certain nombre de personnes (quand on va sur Internet c'est généralement pour se vider la tête sur du divertissement, pas pour se gaver le chou avec un article sur le viol ou la guerre). Plus on est de riz, moins y a de fous. Non ? C'est pas ça ?

Pensez à ce modèle de la politique du partage en cliquant sur share !

Concernant ensuite la structure du blog, je vais mettre quelqu'un sur le coup pour lui donner un peu de personnalisation avec des rubriques et des boutons de partage Twitter (si je prends un jour mon courage à deux mains pour m'inscrire dessus) et/ou Facebook. Je vous tiendrais au courant au fur et à mesure de son évolution.


Voila en gros ce qui pouvait être dit sur mon ressenti de ces derniers mois. Je remercie fortement mon amie geekypomme (allez voir ce qu'elle fait, c'est chouette) pour m'avoir encouragé à me lancer dans cette aventure, son dévouement et sa régularité de rédaction m'encourage à faire de même (bien que ses sujets soient moins lourds que les miens et plus facile à poser sur le papier). Bien que l'année 2013 n'ait pas été forcément des plus réjouissantes, espérons (haha) qu'il y aura de meilleures choses dans la toute nouvelle année qui débute. Je vous souhaite plein de bonne choses, des pétunias et des Dragibus vous tombent dessus à l'infini dans ma tête.

Bisous.


jeudi 24 octobre 2013

La guerre

La guerre

Coucou.
Augmentation du public lecteur par 47 à la vue de cette image.

Bon, ok, je sais ce que vous allez me dire, j'ai pas posté depuis un certain temps. Certes. Mais faut savoir que j'ai ma petite vie à côté, ses tracas, ses joies, son travail, ses pulsions de meurtre et de sexe, ET SURTOUT UN PUT**N DE JEU QUI ME SÉQUESTRE DEPUIS SA SORTIE.

Sérieux, c'est super addictif.

Mais n'ayez crainte, après ma traversée dans le désert, je reviens en force pour vous pondre un charmant article dans la droite lignée du précédent, qui va une fois de plus vous parler d'un truc qui sent si bon les pétunias mûrs et le rose bonbon que vous allez en vomir des arc-en-ciels : j'ai nommé la guerre. Cette tare qui tient à la jambe de l'Humanité depuis ses premiers et frêles pas sur le sol de ce monde en tant qu'être vivant supérieur. Ce conflit qui oppose des êtres humains contre d'autre humains pour des motifs qui les dépassent, cependant une chose est sûre, ces intérêts mettent, ce au sens propre du terme, leurs vies en jeu. 
Aujourd'hui, dans nos Etats de Droit Occidentaux, l'esprit collectif pense que la guerre est derrière nous, que c'est quelque chose de lointain, que ça ne peut plus nous arriver. L'analyse n'est pas forcément incorrecte, mais il convient de recadrer la chose pour comprendre parfaitement que la guerre est malheureusement un formant capital de notre comportement humain et que c'est à travers elle que nous, pauvres fourmis se trimbalant sur un grain de sable dans les méandres cosmiques, pouvons aujourd'hui sortir dans la rue sans le risque de se prendre une balle dans le genou. 
Et croyez-moi vu la douleur, vous avez pas envie de vivre ça.

Déjà, pour commencer, que peut-on rattacher au terme de guerre ? Beaucoup d'éléments peuvent nous intéresser dans ce terme qui définit un conflit armé au sein d'un Etat ou entre plusieurs Etats, la plupart du temps pour des motifs qui les opposent. Pour éviter de se disperser, on va rester sur le terme le plus générique des gentils soldats qui vont en pourrir d'autres qui sont contre eux sur une terre battue, ce joyeusement autour des cadavres de leurs anciens compagnons.
Evidemment, rien de ce que je dis n'aura force de loi ou ne sera forcément inédit, mais au vu de ce que l'opinion générale sur la guerre dégage, je ne pouvais pas rester les bras croisés. 
C'est parti pour tenter d'expliquer la plus grosse connerie répétée par l'Homme de toute son histoire.

On veut des chiffres !

Alors déjà, tu me parles pas comme ça. Ensuite, j'allais le faire bougre d'andouille aphasique, alors laisse-moi faire mon boulot et va jouer sur l'autoroute. Non mais oh.

Hein, quoi ? Ah, ça. Faites pas attention.

Alors comme ça, la guerre ça date et puis faut pas déconner hein, le monde est quand même de plus en plus en paix ? Ah d'accord, ça doit être pour ça que pas loin de 30 Etats sont en conflit actuellement dans le monde et que les conflits se poursuivent sur des décennies, occasionnant des millions de morts. 
Notons aussi qu'il n'y a que 3200 kilomètres de distance entre Paris et Damas, la capitale Syrienne, pays en conflit depuis 2011. Sachant que la vitesse de marche moyenne est d'environ 5 km/h, il me faudrait 640 heures soit presque 27 jours pour arriver à pied là-bas, et je ne vous parle pas du fait d'y aller en voiture ou autre moyen de transport motorisé.

Oui certes, je m'égare.

Non, je suis désolé, mais la guerre n'est pas éloignée de nous. Elle l'est certes physiquement, mais en revanche elle est présente en permanence, qu'importe le format : télévision, fiction, information, Internet... On peut savoir en quelques secondes ce qu'il se passe au delà des frontières, éloigner la guerre sous prétexte qu'elle n'est pas devant nous est une position stupide.
Pire encore, la vision que l'on nous donne de ce type de conflit est tournée dans un sens qui est parfois erroné, tournée à l'exagération pour en faire du spectacle grand public, ce qui peut alors amener à toutes sortes de confusions.

La guerre, ce n'est pas Hollywood

Oui, je sais, c'est pas très original, mais il n'est pas possible de commencer autre part tant le cinéma américain influence aujourd'hui notre vision de la guerre. 
On ne peux pas en vouloir à nos amis obèses d'Outre Atlantique, après tout leur indépendance s'est faite dans le sang et l'odeur de la poudre à canon. Leur vision du monde est extrêmement manichéenne et ils peuvent se vanter d'être la plus grosse armée du monde ainsi que de correspondre à presque 50% du budget militaire mondial. Ils sont les sauveurs de pays Alliés des 2 Guerres Mondiales et sont les plus avancés en terme de technologie militaire. Difficile alors de leur enlever cette part de leur culture populaire qui s'exprime alors parfaitement dans leur art cinématographique.
Exemple probant : 
"Hé les mecs, comment j'ai fait pour pas couler avec mon armure ?"

Que voit-on sur cette image ? Des explosions, du matériel militaire de pointe, la menace de destruction de son chez soi (putain cette villa était mon unique raison de vivre !), un caniche (haha, je suis certain qu'au moins une personne a zoomé en espérant le trouver) et l'unique rempart de protection de cette menace : le gros monsieur burné armé jusqu'aux dents et aidé par ses coupains militaires. Autrement dit un armada d'éléments qui démontrent à quel point la guerre c'est un truc de fou, le tout dans une netteté et une propreté dégoulinante de post-production. La liste d'exemples et longue (Pacific Rim, Avengers, Star Wars, Terminator...) et chacune d'entre elle nous donne la sensation que la guerre c'est cool, on meurt jamais parce qu'on a un arsenal delamorkitu et que buter des gens pour les valeurs qui nous animent, c'est justifié parce qu'on a pas la choix lorsqu'on est acculés. 

Au cas où certains d'entre vous auraient pas percuté.

Quand on voit les recettes que ces films rapportent, une chose est sûre, ça plaît, c'est du grand spectacle et les gens en redemandent sans quoi le sujet se serait largement épuisé avec le temps. Heureusement, certains films parviennent à sortir leur épingle du jeu et montrent réellement ce à quoi peut ressembler la vie sur un champ de bataille (Je vous conseille chaudement Full Metal Jacket de Stanley Kubrick entre autres).

La guerre, ce n'est pas un jeu

Je vous jure que c'est vrai, Call of Duty c'est des mensonges, Medal of Honor aussi, Metal Gear Solid encore plus, de toute façons tout est faux, the cake is a lie, Barack Obama est avec les aliens, HALF-LIFE 3 CONFIRMED.

Rajoutez "politique" et vous avez le slogan du gouvernement Hollande.

La guerre est une affaire sérieuse, une affaire dangereuse et macabre que personne n'a envie de vivre en première ligne. A part quelques têtes brûlées, personne n'a envie de prendre la vie de quelqu'un par la force dans l'unique motif de sauver la sienne. Alors certes c'est rigolo de buter des pixels, mais je doute que si l'on donnait réellement un AK 47 ainsi qu'un uniforme de soldat à un gamer il irait se jeter sur le no man's land du champ de bataille sans flipper pour sa peau (sauf s'il croit qu'il va respawn, mais dans ce cas c'est qu'il était vraiment con).

(... Eh mais, je viens de démontrer en un petit paragraphe que les jeux vidéos ne rendent pas les joueurs violents ! *joie*)

Il suffit de s'adresser à des gens qui ont connu la guerre de près pour comprendre ce que cela engendre chez quelqu'un qui y est réellement confronté : on peut penser aux troubles de stress post-traumatique, à leur silence quant à leurs actions, ce qu'ils ont vu ou entendu. Quand ils en parlent, c'est avec détachement, honte et culpabilité, la sensation d'avoir fait du mal à des personnes qu'ils ne connaissaient aucunement. Il n'y a pas de score, aucun soldat ne se vantera du nombre de personnes qu'il a pu tuer. La guerre cache un tout autre aspect que celui que le citoyen se fait, bien à l'abri des frontières en dehors de la zone de conflit et alimentant son esprit de fictions parfois orientées le plus souvent au profit des valeurs qu'il incarne. Les soldats ne sont d'ailleurs pas préparés au conflit, chose parfois contradictoire car ils se sont supposément engagés en ayant conscience qu'un jour ils iraient au front. L'anime japonais du moment, Shingeki No Kyojin, illustre parfaitement ce désarroi des soldats qui préféreraient tout plutôt que d'être là, alors qu'ils se sont engagés en connaissance de cause.


Non, ces soldats ne sont pas désespérés parce que le menu de ce midi est mauvais.

La guerre est un acte primitif

A l'origine, les conflits entre clans d'hommes préhistoriques se faisaient pour protéger leur famille, leur nourriture, leur feu, leur habitat. Est-ce que les choses ont bien changé aujourd'hui ? Les Etats s'affrontent pour une question de religion, pour une question de valeurs politiques, pour une question de ressources économiques... Au final les motifs se sont élevés, mais le fond reste le même : on se bat pour égoïstement conserver ce qui nous appartient car on estime que ce que l'on possède est légitimement possédé et ceux qui diffèrent de nous sont un danger pour ce que l'on possède
Quand on y réfléchit, c'est une grille de lecture pour la plupart des conflits : israélo-palestinien, guerre en Irak, conflit Syrien, 1ère et 2ème Guerre Mondiale... C'est cette incompréhension de l'autre, la peur qu'il dégage qui va motiver cet esprit belliqueux. 

Ceci était un résumé de la pensée d'Adolf Hitler.

Parti de ce constat, le racisme et la discrimination sont alors un engrais qui nourrit toutes les guerres possibles et imaginables. Cela va alors être encadré et subventionné par ceux qui y voient un intérêt, je parle ici évidemment des sphères dirigeantes qui verront dans l'attaque d'un pays hostile non seulement un profit économique mais aussi une assise de leur pouvoir hors de leur territoire national. Et pendant que ces braves gens auront le postérieur bien au chaud chez eux, la populace va se jeter sur l'ennemi comme de la chair à canon sans réellement comprendre les enjeux de leur assaut, mais avec la ferme certitude que les personnes en face d'eux en veulent à leur pays alors qu'eux aussi ne comprennent pas totalement pourquoi ils se retrouvent armés d'un outil pour tuer. 
Un exemple très parlant à ce sujet est la guerre du Viêt-Nam. Bien qu'à cette époque le contexte était celui de la Guerre Froide, les américains tentent de freiner la montée du communisme en Asie, pensant alors qu'en cas d'échec ce dernier arrivera chez eux. Les Américains ont perdu cette guerre, est-ce que pour autant leur Etat est devenu communiste ? 

*vérifie sur Internet parce qu'il n'est pas sûr*

Non ! Evidemment ! Et pourtant ce conflit aura fait environ 700 000 morts. Le Viêt-Nam est toujours un pays communiste à l'heure actuelle et il n'inquiète aucunement les Etats-Unis à la manière de la Corée du Nord. Toutefois, par défense des valeurs démocratiques, de la liberté, 700 000 personnes ont donné leur vie. Vraisemblablement pour rien. 

La guerre n'est pas loin de nous

Précisons les choses. Il y a encore 59 ans, la Guerre d'Algérie commençait. Cela signifie que la génération des années 70 est la première à ne jamais avoir connu la France dans un conflit direct, bien que notre pays accompagne les Etats-Unis (eh oui, encore eux) dans les conflits qu'ils provoquent (Irak en 2003 coucou !). On ne peut pas non plus dire que la guerre est loin de nous même si des soldats - dans un chiffre dérisoire j'en conviens - meurent au nom de la France. Certes, les conflits sont engagés contre des pays à la politique contraire au modèle Occidental (RIP Saddam Hussein), mais l'ironie du sort veut que ce soit le pays le plus représentatif symboliquement parlant de la démocratie et de la liberté qui soit le plus engagé politiquement et financièrement dans ces conflits. 
Autre détail, certains pays d'Afrique en guerre à l'heure actuelle sont des anciennes colonies de pays tels que l'Angleterre ou la France. Pourquoi alors, nous, pays défenseurs de droits et de libertés, avons laissé ces pays s'embourber dans pareille situation ? Tout simplement parce que cette occupation était une assise politique et financière. Il était tout bonnement impensable de poser une base démocratique dans ces pays sans faire abstraction du modèle que les colons connaissaient, que ce soit en apprenant à la population l'histoire et le modèle social des pays colonisateurs.

Tout le monde sait que Vercingétorix se nourrissait de manioc.

Une fois les pays livrés à eux-mêmes, les clans ont cherché à asseoir leur pouvoir les uns sur les autres. Beau message de démocratie les gars, vous avez fait un super boulot. 
Oh, et par hasard, n'avons-nous pas crée tout notre système depuis des milliers d'années sur des conflits nous ayant permis de créer le monde tel qu'il est aujourd'hui ? Au final, la guerre n'est pas qu'un acte de barbares reculés à l'autre bout du monde et différents de nous, nous sommes-nous même issus d'un peuple qui a surmonté les cadavres pour que nos dirigeants, même affublés d'un costard-cravate, continuent de se quereller au nom de la démocratie, modèle "suprême" parmi tant d'autres. Bachar El Assad ne porte pas un pagne, c'est dommage parce que c'aurait été drôle, mais l'idée de civilité est là.

La guerre est une source de souffrance

Depuis le début de cet article, je mentionne des explosions, des cadavres, du sang... Parce qu'au final, c'est la vision la plus correcte que toutes celles que j'ai pu présenter jusqu'à maintenant. 
La guerre, ce sont des gens qui meurent alors qu'ils ne le souhaitent pas, qu'ils ne l'ont pas demandé. La guerre, ce sont des personnes traumatisées qui tuent leur semblable de chair au nom d'une idéologie fermée. La guerre, c'est autant de larmes versées, de familles et de proches désemparés que de personnes qu'ils connaissaient qui décèdent loin d'eux. La guerre, c'est l'expression des réflexes les plus primitifs de l'Homme dans lesquels tueries, viols, vols, irrespect de l'individu et zones de non-Droit se confondent. 

"Les mains en l'air, sale terroriste-islamiste-salafiste barbu et mat de peau, t'as pas traversé la route sur les clous ! Quelle atteinte aux valeurs démocratiques des United States !"

La guerre, c'est la répétition d'une leçon que l'Humanité ne cesse d'oublier au fil de l'Histoire pour assouvir des intérêts qui ne sont même pas ceux des personnes qui se mettent en danger de mort pour les défendre. La guerre, c'est un traumatisme pour ceux qui la vivent et ils sont les premiers, lors d'un conflit postérieur, à réclamer son abandon tant il n'est qu'absurdité, honte et destruction d'Humanité. 
Maintenant que je vous ai bien plombé la face, finissons avec une pointe d'humour sur ce qu'est également la guerre : CA.

Il faut se rappeler que la guerre est alors faite par ceux qui la font et non forcément ceux qui la veulent. Bien que la mainmise des soldats par l'Etat soit fortement encadrée et force alors à l'obéissance, il n'en demeure pas moins que la poursuite de ces conflits immoraux traduit une force démagogique impressionnante des classes dirigeantes sur celles ouvrières. 

La guerre contre la guerre

A moins que vous ne soyez déjà déprimés de la vie et larmoyant devant votre écran d'ordinateur, n'ayez craintes, jeunes et vieux lecteurs-guimauves, car il s'avère tout de même que certains efforts, même modérés, ont limité sinon empêché des conflits entre Etats autrefois adversaires.
On pense dans un premier lieu à la création Européenne, issue de la fin de la Seconde Guerre Mondiale. Aucun des pays membres ne se sont ré-affrontés depuis. Ce type d'alliance juridique et politique a en vue d'uniformiser les intérêts de tous afin d'empêcher d'éventuelles nouvelles guerres destructrices, même si parfois les critères d'adhésion ne sont pas totalement impartiaux... Finalement, si ces alliances perdurent, les guerres ne se feront plus entre Etats mais entre religions, entre territoires politiques, notamment pour des ressources (pétrole, eau), et la boucle recommencera encore et encore. 
#PayeTonOptimisme
De même, la situation actuelle en Europe inquiète les historiens car elle serait sensiblement similaire à celle de l'avant 1914-18 : montée des extrêmes politiques, mépris des immigrés, économie variable... Ces éléments pourraient être annonciateurs d'un conflit nouveau, toutefois désormais les pouvoirs en place ont une volonté de pacification et de coopération qui n'a rien à voir avec celle du début du XXème siècle. C'est l'un des mérites qu'on peut rattacher à l'Union Européenne.

Malgré tout, des pays continuent de se mettre sur la tronche. Parfois ces pays n'ont aucun lien avec l'Europe ou même les Etats-Unis, mais au nom de notre système nous ne pouvons nous empêcher de nous en mêler, tant pour faire fonctionner une armée qui en temps de paix n'a pas d'utilité que pour chercher à ramasser les miettes que le conflit pourrait occasionner.
Les guerres peuvent également se faire au sein d'un même pays et c'est encore plus triste de constater que même dans un Etat pourtant unitaire, les individus se mordent, se frappent, se liguent les uns contre les autres, se lancent des cocktails molotovs et s'explosent la cervelle à grands coups de "rattatatatatatatatata" dans la tronche.

Putain je m'étais promis de pas faire cette blague.

Parfois donc, l'ennemi n'est pas celui que l'on veut nous faire croire, il est le plus souvent celui qui distille la peur de la différence, sachant que cette personne est souvent dans votre dos depuis le passage aux urnes électorales. Si le dialogue ou le semblant d'un dialogue pouvait s'installer entre ceux qui s'apprêtent à entrer en guerre, sans doute les choses pourraient évoluer différemment, mais puisque, encore une fois, cela n'est pas dans l'intérêt de ceux qui déclarent la guerre, ce dialogue est évité, maquillé. 
Sachez donc prendre le recul afin de savoir qui est réellement responsable et quelle est réellement la guerre à vos yeux afin, par exemple, d'éviter que le premier jeu de groupe de vos enfants soit "la gueguerre".

Je vais alors vous laisser avec un résumé de cet article bien pesant (oui, ce n'est pas vraiment un sujet humoristique) et vais retourner guerroyer avec des pixels. Cela, au moins, n'apportera de souffrance qu'à mes pauvres petits doigts lorsque l'arthrose les gagnera à la quarantaine. 

J'en pleurerais presque.

Rappelons-nous que l'Armistice du 11 Novembre ne doit pas être qu'un jour férié, il doit aussi nous rappeler qu'il y a presque un siècle, des hommes de notre pays se vantant de "civilisé et démocratique" se sont embourbés dans des tranchées pour défendre notre pays et y ont vécu des choses atroces uniquement pour le compte des dirigeants de l'époque qui n'ont jamais vu un seul tir de fusil.

Souvenez-vous en quand vous siégerez sur le trône en poussant votre repas de la veille, ça me fera plaisir.

Peace.

mardi 1 octobre 2013

Le viol

Le viol

BOOM. Pour un premier article, on ne peut pas dire que je prends la voie la plus facile. Il suffit d'une mauvaise formulation ou d'un faux pas pour que je sois haï de la communauté Internet et que tous ne me jettent moult pierres et autres ordures, me rabaissant au niveau de ces individus pratiquant le slut-shaming ou autres pratiques irrespectueuses.

A vrai dire, je n'avais pas l'intention d'en parler tout de suite, mais la récente publication d'un article du Monde m'a fait régurgiter mon café sur mon écran, aussi me devais-je de réagir sur ces propos totalement monstrueux et qui n'ont pas, à mon sens, leur place dans notre société de merde civilisée.

Avec tout autant de sexitude. Les lunettes en moins.

Mais revenons à nos moutons.
Samedi 28 septembre, sur Canal +, Stéphane Ravier, candidat aux élections municipales de Marseille et membre du Front National, a été interrogé par Thierry Ardisson dans son émission "Salut les Terriens" à propos de la légalisation du cannabis à Marseille afin de contenir les violences qui s'y déroulent. Ce à quoi l’intéressé a répondu de manière raffinée, subtile et sentant les pâquerettes ramassées le matin même : 

"On pourrait légaliser le viol aussi ! Parce que le viol, finalement, c'est un rapport amoureux, qu'une partie des deux souhaite. La deuxième pourrait faire un effort. Si je suis votre raisonnement, c'est la même chose... On pourrait légaliser le viol, ou le vol de voiture."

Les réactions liées à cette déclaration continuent encore de paraître sur les différents réseaux sociaux, si bien que Stéphane Ravier a tenté de calmer le jeu dans un billet dénonçant une manipulation médiatique. Certains s'indignent, d'autres disent que les réactions négatives alimentent le mouvement anti-FN, bref les chaumières internautes françaises ont encore une fois quelque chose à se mettre sous la dent.

Je ne vais pas chercher à revenir sur de telles déclarations, bien que pouvoir chiper le véhicule de mon voisin sans avoir à le lui rendre et ce en toute légalité pourrait avoir ses avantages.

Surtout si ton voisin fait vroum-vroum avec un bébé pareil.

Ce qui va m'intéresser ici et m'a fait hurler de si bon matin c'est le fait que notre brave concitoyen parle du viol comme étant "un rapport amoureux qu'une partie des deux souhaite". Je suis désolé mais malgré son billet de démenti, le message est très clair : A et B sont amoureux, B n'en a pas envie mais A si, alors A le fait avec B même si B est réticent
Je ne suis pas certain que la majorité des victimes ou même des personnes pouvant exprimer un avis sur le viol soient d'accord avec cette définition. Par ailleurs, au vu de la rediffusion de l'émission, on ne peut pas dire qu'il s'agisse d'un quelconque dérapage ou d'une manipulation médiatique : 


La séquence qui nous intéresse est à 21:50.


Je ne vais pas aller plus loin dans le lynchage de cet homme qui doit ici exprimer son opinion personnelle et non celle de tout son parti politique, mais plutôt me centrer sur le sujet qui fait l'objet du titre de l'article : le viol. Ce rapport sexuel forcé qui est bien malheureusement monnaie courante dans notre pays de Droit fondateur de la Déclaration Universelle des Droits de l'Homme et du Citoyen. 
Précisons les choses, je ne vais pas chercher à dire des choses inédites, certains sites et auteurs l'auront largement fait avant moi, dénonçant non seulement l'acte mais aussi toute la culture qui tourne autour d'un tel acte (Coucou madmoiZelle !). Cependant, rien que pour faciliter chez vous la circulation de vos étrons vers leur voie de sortie naturelle, je vais rabâcher des propos déjà tenus et qui s'adressent non seulement aux victimes mais aussi aux bourreaux car visiblement, malgré le fait qu'on les répète, ça n'a pas l'air de rentrer (enfin, ça dépend malheureusement de quoi on parle).

Quelques chiffres

On pense, dans la majeure partie de l'esprit collectif, que le viol est quelque chose qui ne se produit que peu de fois sur peu de femmes ou d'hommes. Mauvais endroit, mauvais moment... Cependant, si l'on creuse un peu, les chiffres relatifs au viol sont beaucoup plus sévères que ceux que l'on essaie de nous transmettre.

- Selon un rapport de l'ONU datant de la fin 2012, 1 femme sur 3 sera "violée, battue ou tuée par un homme" au cours de sa vie. Ce chiffre effarant est d'ordre mondial, cela signifie que si l'on respecte ce chiffre, un individu lambda connaissant 3 femmes aura certainement dans son entourage une femme violée, et ce sans le savoir. 

- Des sites tels que le planetoscope recensent le nombre de viol en France étant de l'ordre d'environ 75 000 (cela fait plus de 0,1% de notre magnifique pays civilisé) par an pour presque 11 000 de déclarés.

- Le nombre de tentatives de viol frise les 200 000, toujours en France et ce par an.

Le but n'est pas ici de vous inculquer dans la tête le fait que derrière n'importe quel coin de rue peut se cacher une personne souhaitant vous embarquer dans une fiesta improvisée avec sa belle courge sans vous demander votre avis, il s'agit juste de montrer dans quelle ampleur le viol est fréquent en France et dans le monde en général.

Le viol n'est pas un acte anodin

Tout à l'heure je parlais de culture tournant autour du viol, cette culture a pour objectif (notamment dans les médias) de toujours trouver une justification rationnelle à l'acte du viol, ce qui aura pour objectif de banaliser voire d'annihiler la gravité de l'acte. Les partisans de cette culture sont ceux qui vont se tourner non pas vers le violeur mais vers les victimes pour les faire culpabiliser sur leur comportement qui aurait favorisé la poussée d'hormones sexuelles de leur agresseur. Et bien entendu, les exemples ne manquent pas, les victimes ne pourront jamais se faire entendre raison.

- La tenue vestimentaire : Un grand classique. Si je devais placer cet argument dans une échelle de valeur des arguments de la culture du viol, je le placerais au même niveau que le Beaujolais dans le classement des vins les plus attendus de l'année (et pourtant... Pouark, les gens, tapez-un coup dans un bon petit Sauternes !) ou encore au même niveau que Titanic dans le classement des classiques du cinéma hollywoodien (IL Y AVAIT DE LA PLACE POUR DEUX SUR CETTE PUTAIN DE PLANCHE ! C'est dit).
Prends-donc garde, gente dame, si tes guenilles permettent à ces messieurs d'apercevoir ne serait-ce que le haut de ton genou, j'espère pour toi que tu es championne régionale à la course, sinon tu vas bien vite te retrouver dans une ruelle sombre avec un péni à l'avant, puis un autre à l'arrière pour jouer au dada. 

Ma réaction devant de telles affabulations.

DONC, si j'ai bien saisi, même en période d'été les femmes doivent mettre leur parka afin d'éviter les écarts sexuels de notre sexe, ô bel organe ruisselant de virilité, prêt à bondir sauvagement de ses fourrés afin de répandre sans discontinuité notre jus d'amour dans ce corps tant convoité ?

Sérieusement, je crois ses Contemplations peuvent se rhabiller.

Excusez-moi, mais il me semble que j'ai raté un truc. Ne sommes-nous pas, dans notre beau pays, détenteurs de certaines libertés ? J'ai donc le droit de m'habiller comme je le souhaite, pourquoi pas les femmes ? Oh j'oubliais, parce que nous sommes des mâââââles et que nos hormones nous empêchent de voir les attributs d'une demoiselle sans avoir la frénétique envie de les voir de plus près. Cet argument est aussi insultant pour la victime que pour le bourreau puisqu'il est considéré comme une bête incapable de retenir ses pulsions. 

- Le comportement de la victime : Autre classique, les victimes n'ont pas le droit de se comporter d'une manière aguicheuse ou un peu attrayante sous peine de se retrouver les jambes à l'air et ce sans en avoir envie. Là encore on traite les hommes de bêtes incontrôlables. On a compris les filles, ne nous séduisez plus, on ne tient pas à vous traumatiser à vie ! Venez et dites-nous de but en blanc ce que vous voulez, vous inquiétez pas la drague c'est has-been, le consentement aussi ! Et puis si jamais ça tourne mal, vous l'aurez bien cherché, après tout on sait pas retenir nos bourses !

"C pa ma foT g glicé sur le çavon LOL"

Ces différents exemples figurants parmi une liste longue comme un bras ne servent qu'à répandre l'idée comme quoi le viol, à même teneur que le meurtre ou le vol, est une chose acceptable, excusable. Or, ici, il y a atteinte à l'intégrité de la personne, que ce soit physique ou morale. La victime n'aura strictement rien pour se défendre dans une société où le viol est vu dans de multiples domaines (que ce soit le cinéma, les jeux-vidéos, la publicité...) comme un acte répandu et impuni.

Et bien sûr, les gens trouveront parfaitement les mots pour rassurer une personne de leur entourage qui a été violée.


Le viol n'est pas causé par la victime

"C'est ta faute", "Tu l'as bien cherché", "Dans le fond tu en avais envie, non ?", "Ça va passer, c'est de l'histoire ancienne"... Faut-il vraiment énoncer toutes ces phrases qui ne font rien d'autre qu'enfoncer une personne atteinte profondément dans son intégrité, sa sexualité, jusqu'à ce qu'elle-même finisse par y croire ? C'est là l'objectif de la culture du viol, faire en sorte que l'agressé(e) rende légitime l'action de son agresseur. 
Quelques-unes retiennent mon attention tant elles m'étranglent d'effroi, surtout quand les chiffres parlent d'eux-mêmes.

"T'avais qu'à te débattre, tu aurais peut-être fini par t'en sortir" : Oh really ? Quand on sait que 96% des viols sont commis par des hommes et que 91% des victimes sont des femmes, c'est sûr que dans la majorité des cas, les victimes on de grandes chances de s'en sortir.
Ne me faites pas dire ce que je n'ai pas dit, je sais qu'il y a des femmes plus fortes que certains hommes, mais mon côté féministe en prend un coup quand je constate effectivement que les hommes ont une condition physique plus favorable que celle de la majorité des femmes. Cela est aussi dû à la culture partant du principe qu'un homme doit être musclé et pas les femmes. 
Quoi qu'il en soit, ne croyez pas non plus qu'en se débattant, une femme a 100% de chances de s'en sortir. Et puis souvenez-vous, il y a presque 200 000 tentatives de viols pour environ 75 000 d'entre elles qui aboutissent à l'acte. Cela prouve bien que toutes les victimes cherchent à fuir ce qui les attend. Eh, vous vous attendiez à quoi, que du début à la fin elles jouent aux petits chevaux ?

- "Qu'est-ce que tu attends pour prévenir la police ?" : Là encore, ce n'est pas aussi simple. Tout d'abord, 80% des violeurs sont connus de la victime, dont 25% sont un membre de la famille. Difficile alors pour la victime de se mettre toute sa hiérarchie familiale à dos en disant que Pépé a voulu montrer qu'il n'avait rien perdu de sa vigueur d'antan. Existe également la peur des représailles, la peur que personne ne nous croit ou refuse de croire qu'un membre de la famille ait commis/subi une telle chose... Il est très difficile alors de faire le premier pas vers le commissariat. De même, plus la victime mettra de temps à porter plainte, plus les forces de l'ordre auront tendance non pas à la soutenir mais à la blâmer. Vous comprenez, le violeur a pu se barrer à l'autre bout du monde, il a pu allonger sa liste de victime, alors ma cocotte, t'es gentille, ça fait 5 ans qu'il t'es passé dessus, on a d'autres problèmes urgents à régler, va lire un magazine dans la salle d'attente et on va s'occuper de toi dès qu'on a le temps, d'accord ? 5 minutes de plus, vu que t'as attendu si longtemps, ça va pas te faire de mal hein ?

Mais en attendant, on va contrôler les fraudeurs. Question de priorité.

- "J'arrive pas à croire qu'il y a encore des malades obsédés pareils !" Malades ? Souvenez-vous, 80% des violeurs sont connus de la victime. De plus 90% d'entre eux ne présentent aucune pathologie mentale et 90% d'entre eux sont issus des classes populaires. Autant te dire que pour tomber sur le rebut de la société à moitié fêlé qui ne comprend pas ce qu'il fait ni pourquoi il le fait... T'auras sacrément besoin de chercher. De toutes façons, les déficients mentaux ne sont pas punis pénalement en France, alors si la majorité des violeurs étaient des cinglés, il faudrait qu'on s'inquiète car il y a potentiellement 200 000 malades en liberté et aucun d'entre eux ne peut être puni par la loi.

Tremblez, victimes, le viol a gagné.

Le viol n'est pas quelque chose de voulu par la victime, cette dernière doit vivre après cette épreuve et développe parfois certaines séquelles graves : dépressions, tentatives de suicide, auto-mutilation... Ne se sentant aucunement aidées par leurs proches, ces dernières peuvent aller jusqu'à se croire coupable et elles n'en seront que plus facilement manipulables. Or, elles ont été atteintes physiquement et mentalement par un tiers qui les a forcé à avoir un rapport sexuel. Le consentement, qui est la base de ce type de rapports entre deux, trois, huit, voir 150 personnes, n'est ici pas présent et c'est justement ce qui fait du violeur une personne qui a un comportement inacceptable : forcer un individu à faire quelque chose qu'il n'a pas envie de faire, parfois sous la menace (esclavage, proxénétisme et j'en passe coucou !).

Le combat contre le viol

Fort heureusement, malgré le fait que le viol soit encore banalisé par la culture de ce dernier, si bien que certains s'en donnent à cœur joie pour en rire grassement, plusieurs personnes ou organisations combattent (et heureusement !) les violeurs et la culture du viol. Certains usent la voie de publicités, d'autres utilisent Youtube pour diffuser leur message, notamment cette fantastique vidéo indienne qui fait face à des affaires de viols relativement importantes en Inde et qui entraînera, espérons-le, un changement des mentalités.

Note d'ironie : 10/10

Bien entendu nous ne sommes pas le pays le plus mal loti. Certains pays comme l'Inde citée plus haut connaît bien plus de cas de viols que nous. Certains, pour des raisons culturelles, prennent des mesures drastiques pour protéger les femmes des potentiels viols qu'elles pourraient subir (on pensera dans une commune mesure à la burqa mais il existe aussi des inventions insolites et parfois navrantes... Sérieusement, faut vraiment qu'on en arrive là pour protéger les femmes ?).
Le fait que nous ne soyons pas le pays le plus violeur est-il une raison pour ne pas en parler ? Loin de là. Les hommes avec un grand H ont le droit de ne pas vivre dans la peur du viol, de savoir que leur prochain ne leur veut pas de mal et qu'il respecte leur corps et son intégrité. Cela dit, si votre délire est de vous mettre des crochets sur les tétons pendant vos parties de jambes en l'air, contactez-moi ! ça ne regarde que vous ! Mais tant que cela est fait de manière consentante, c'est tout ce qui compte. 
On ne force pas, même votre chéri(e)/concubin(e)/marié(e), à avoir un rapport sexuel s'il ou elle n'en a pas envie. En bref,

Le viol c'est mal
Eh ouais. Paye ta conclusion.

Le viol peut être puni jusqu'à 30 ans d'emprisonnement et il est sanctionné depuis l'un des premiers Droits de notre civilisation, le Droit hébraïque, bien que les interprétations de la notion de viol aient évolué avec le temps. Ce qui est malheureux, c'est de s'apercevoir que les agresseurs n'ont jamais cessé depuis. Ce qui est rassurant, c'est de savoir que les victimes en parlent davantage et qu'avec la réduction de la violence dans le temps (mais genre le temps très long hein, genre depuis le Moyen-Âge), le nombre de viols a également diminué. Les mentalités évoluent et nous pourrions, soyons fous et les yeux pleins de papillons, imaginer que les viols seront plus rapidement déclarés et donc les agresseurs sanctionnés.
La culture du viol, quant à elle, est une insulte non seulement pour les femmes qui sont les principales victimes d'un viol (91% bordel, presque autant qu'aux élections Staliniennes !) mais aussi pour les hommes qui se font traiter de phallus sur pattes incapables de retenir leurs pulsions bestiales. Merci beaucoup pour l'héritage social qui a fondé nos valeurs sociales. Wouhou. EH MAMOIZELLE T'ES BONNE

Alors non, je suis désolé monsieur Stéphane Ravier, mais le viol n'est pas un rapport amoureux souhaité par une seule des parties. Il n'y a pas d'amour, il n'y a que du sexe non désiré et violent qui va laisser un traumatisme pour une personne qui aurait voulu tout sauf se retrouver dans cette situation (quoique, elle n'aurait peut-être pas non plus voulu se retrouver dans une soirée urophile par accident. Ça doit être vachement gênant. Et particulièrement dégueu).

Le débat pourrait alors se résumer en cet adage qui résume parfaitement le combat contre le viol : "ne fais pas aux autres ce que tu ne voudrais pas qu'on te fasse."

A méditer.

lundi 30 septembre 2013

Présentation

Rien que pour vous faire chier, je ne ferais pas de présentation.


Non mais c'est vrai quoi à la fin. Le blog n'a pas un titre assez explicite ? Vous vous attendiez à quoi, à un article de toute beauté vantant le futur contenu du blog ainsi que ce qu'il souhaite vous apporter dans votre quotidien ?

Eh ben on pourra dire que je vous ai bien eus.

Eh oui mes petits amis, ce blog ne sert à rien, vous feriez mieux de passer votre chemin et reprendre une activité normale. Car si jamais vous persistez, vous n'obtiendrez aucun résultat productif. C'est vrai quoi, lire des articles fait par un citoyen lambda qui souhaite comme ça se lancer dans l'épineux domaine du blog, ça n'a pas de sens ! Il y en a tellement qui le font, il ferait mieux de se taire et rentrer dans les rangs ! 

Ben rien que pour faire chier, je ne veux pas le faire. Je vais rester là et déballer tout ce que j'ai à dire. Parce que j'en ai des trucs à dire. Sur des tas de sujets. Des sujets qui dérangent ou non, mais qui en valent la peine même si je ne suis pas le premier à en parler. 

Mais de toutes façons cela importe peu, je tiens à poser ma petite pierre à l'édifice. Il serait dommage de ne pas se servir du merveilleux média qu'est l'Internet pour exprimer ce que l'on souhaite.

Merveilleux, vous disais-je, MER-VE-ILLEUX.

Je vous préviens d'avance, ce blog sera surtout chiant car il parlera de sujets plutôt complexes qui ne plairont pas forcément, que l'on pensera acquis, mais j'estime qu'il faut en parler afin que l'ignorance ou les amalgames douteux ne continuent de s'installer dans nos vies.
Autrement dit, je me prends pas du tout pour un nullos. Je suis même fantastique. Et tant que je peux vous agacer le plus possible, vous secouer et vous remettre en question, tant mieux. Sans doutes aurez-vous envie de me tuer/m’idolâtrer/me manger/me vomir/m'admirer/jouer aux cartes avec moi/ me voler ma vie pour écrire à ma place (rayer mentions inutiles), mais plus vous en aurez envie, plus je considérerais que j'ai accompli ma part du contrat.

Pas autant que ce volatile, malheureusement.

Voila, je ne sais que dire de plus. Surtout que je n'ai rien dit. Enfin, je crois. J'espère que vous ne regarderez pas ce qui se passe ici, ça n'a aucun intérêt. 
Sur ces bonnes paroles, passez un excellent moment de votre vie. Vous n'avez pas besoin de savoir qui je suis ni pourquoi je fais ça, ce qui compte c'est ce que j'écrirais, car si je disparais il ne demeurera que cela de moi, c'est tout un délire les enfants.

Mais ne vous inquiétez pas, je veille sur vous. Toujours.

Faites de beaux rêves.